New Orleans
Dimanche 26 décembre : c’est en pleine tempête de neige que nous décollons pour la Nouvelle Orléans! Nous profitons de babysitters à domicile (Mamido et Robin) pour nous échapper 3 jours en amoureux dans la capitale du jazz.
On redécouvre les petits plaisirs des voyages sans enfants : pas de bébé hurlant à gérer dans l’avion sous les regards horripilés des autres voyageurs, pas de sac à dos-sac à langer géant rempli à ras bord de couches et de biberons, pas de stress quoi, juste le plaisir de regarder des films à la chaîne sur l’Ipad tout neuf de Gaël (merci le Père Noël).
Arrivée en Lousiane. Comme on est fan de la série américaine “Treme” (la nouvelle œuvre de l’auteur de génie de “The Wire”, David Simon), on a choisi notre bed & breakfast dans Treme (on pousse loin l’identification à la série, je sais), l’un des quartiers historiques des afro-américains, indiens & créoles de la ville. Nos hôtes sont absolument adorables et nous emmènent dés notre arrivée faire un tour en voiture dans la ville.
Premier soir: nous nous plongeons avec délice dans l’ambiance jazzie de Frenchmen Street et atterrissons dans un bar super cozy où nous écoutons Ingrid Lucia chanter d’une voix suave des airs des années 20-30 tout en sirotant un petit cabernet.
Pendant 2 jours, nous arpentons la ville en long en large et en travers : le quartier central historique “French Quarter” avec ses magnifiques façades colorées à l’architecture d’inspiration espagnole, française et anglaise, notre quartier Treme, et ses expos sur les superbes costumes portés par les indiens/créoles pour Mardi Gras, mais aussi pour toute autre occasion (jazz funerals, mariage…), les traces laissées par Katrina dans la ville mais aussi chez ses habitants (le désastre naturel mais aussi politique et social, des milliers d’habitants ayant été abandonnés à leur sort sans eau ni nourriture pendant plusieurs jours).
Nous gambadons au bord du Mississipi en pensant à Tom Sawyer, nous nous dorons la pilule au soleil en écoutant du jazz sur la place centrale Jackson Square, nous nous gavons de spécialités locales : le gumbo (une sorte de ragout/soupe aux fruits de mer ou à la saucisse), les plats bu bayou (riz aux haricots rouges et aux crevettes…). Nous faisons la tournée des bars en dégustant des “hurricane” (cocktail géant à la vodka et aux fruits) car l’ambiance de la Nouvelle-Orléans, c’est dans les bars qu’on la trouve. Comme nous le dit un local : “Coz’ that’s what we do in New Orleans : we turn every place into a bar!” (Car c’est ce qu’on fait à la NO : on transforme tout en bars!”).
Et bien sûr nous passons nos soirées à écouter du jazz dans des endroits tamisés aux noms enchanteurs: Three Muses, Spotted Cat, Snug Harbor. Les groupes que nous voyons ont l’air de s’éclater en jouant, les musiciens improvisent en permanence, font des blagues et ravissent leur public qui en redemande.
Malheureusement, le temps passe trop vite : pas le temps d’aller voir les alligators dans les bayous (sorte de rivières marécageuses), ni les anciennes plantations, pas le temps de voir les autres quartiers de la ville, c’est pas grave, on reviendra, car c’est vraiment une chouette ville, avec une ambiance bien à elle.
Wow ça donne vraiment envie 🙂
Sympa la photo 26 avec des cocktails à tuer un cheval, à voir la tronche de Gaël c’est pas le premier, si ? 😀
Merci pour les nouvelles.
Au fait , les canons, c’était bon? L’ambiance semblait plus que sympa, vous nous faites envie.
Quant aux pitchounes toujours aussi jolies.On attend avec impatience le mois de mai pour revoir la petite famille made in USA
Je suis verte de jalousie !
Siroter des cocktails en écoutant du jazz dans un super bar !
Le pied !
Eh bien, je vais aller me boire un petit verre à votre santé !
Bisous