Fire Island
Nous avons passé le WE de Pâques à Fire Island, une petite île à 1H30 de NY. Bilan du WE : dépaysement complet.
L’île, entièrement piétonne (on y accède par un ferry) est réputée pour son tourisme pendant l’été, mais à cette époque de l’année, elle est vide. On avait la mer, les plages, les rues piétonnes, les biches errantes (oui oui il y a plein de biches) rien que pour nous (quasiment). Au programme donc : chateaux de sable, chasse aux oeufs de pâques, observation des biches, méditation sur la vie face aux vagues, barbecue, et balades en chariot à bébés!
Dans la série “je me fais plaisir mais je ne dépense rien”, on a sous-loué notre appart pendant le WE pour pouvoir se payer ce petit voyage. Mais pour ajouter une touche folklo, et en contre-partie du prix modeste de la location de la maison, la propriétaire était sur place et occupait l’une des chambres. La maison avait un charme désuet, mais aurait nécessité un bon coup de nettoyage et de rafistolage. La proprio aussi d’ailleurs! 75 ans, ancienne prof, réalisatrice de films documentaires pédagogiques (qu’elle essayait de me refourguer pour que je les distribue en Europe… ben voyons), et manifestement très seule : elle avait besoin de compagnie et était donc ravie de nous avoir sous la main!
Le ponpon, ça a été quand elle s’est incrustée dans un petit resto avec nous (le seul ouvert sur l’île) et a commencé à pourrir la serveuse parce que le menu était trop cher!!! Situation surréaliste s’il en est, on lui a rappelé gentiment que personne ne l’avait obligée à venir avec nous au restaurant. Bref, au final, elle s’est entichée de Lisa, qui le lui a bien rendu, surtout lorsqu’elle s’est vue offrir un escargot qu’on a du trimballer jusqu’à NY, car “l’escargot, c’est mon ami”. Lisa, amie des bêtes… (d’ailleurs à force de caresser des chiens, elle s’est chopée des tiques!!!)
Ca a l’air sympa cette petite ile deserte…
J’adore la pose de Lisa dans la premiere photo – quelle star!
Gros Bisous
Marrant car justement j’ai lu un truc sur cette île durant notre voyage. Un souvenir de Levi-Strauss qui en parle dans Tristes Tropiques !