Chroniques new-yorkaises : le dating

On ne peut pas vivre aux Etats-Unis sans se pencher sur le phénomène du “dating”. En arrivant ici,  on pensait que “to date someone” voulait tout simplement dire “sortir avec quelqu’un”, au sens de “petit-ami(e)”. Mais le dating, c’est bien plus que cela.

Première règle : on peut “dater” plusieurs personnes en même temps. Vous vous imaginez en France sortir avec plusieurs mecs/filles en même temps? Disons que c’est faisable mais pas courant (ou du moins pas officiellement…) et qu’en général votre réputation en prend un sacré coup. Ici, pas de problème, le dating n’est pas exclusif. En fait, on “date” plusieurs personnes comme on essaierait plusieurs marques de céréales, pour voir laquelle est la meilleure (désolée pour la comparaison, je manque d’inspiration). Dans le dating, il s’agit bel et bien de faire son marché et de tester plusieurs hommes/femmes en même temps pour trouver la perle rare. Pas très romantique tout ça, et pas très productif non plus. A force de chercher l’homme ou la femme idéal(e), on finit par se retrouver seul. Parce que évidemment, Mr X n’est jamais assez intelligent /drôle/sexy/friqué ou tout simplement sympa au goût des New-Yorkaises (et vice-verça, hein, je suis pas sexiste).

Mais qu’est ce que “dater” veut dire exactement? C’est là où commence la confusion pour nous pauvres Français. Parce que “dater” peut aller de la simple sortie cinéma (et là évidemment, on voit pas pourquoi on pourrait pas “dater” plusieurs types en même temps, après tout un cinoche reste un cinoche) à la franche partie de jambes en l’air. La seule chose, c’est qu’avant de prendre RDV avec un homme ou une femme, il faut bien spécifier s’il agit d’une “date” ou pas, histoire qu’il n’y ait pas de confusion sur les attentes de chacun (mais où est la magie du premier RDV???).
Notez tout de même que l’équivalence “date = sexe” est surtout l’apanage des grandes villes, et que dans le fin fond du Wisconsin (je n’ai rien contre le Wisconsin…), on a plutôt la version prude du “date” (cinoche voire resto pendant des mois, sans que rien ne se passe… ). On est tout de même aux Etats-Unis, que diable, la morale puritaine reste très présente.

Bref, la notion de dating est complexe. Il faut noter qu’elle permet aux New Yorkais d’être parmi les recordmen mondiaux en terme de sexe : ça couche sec à New York, mais ce n’est clairement pas le lieu pour trouver le père ou la mère de ses futurs enfants (ça tombe bien, je ne le cherchais pas, j’ai assez à faire avec un homme et 2 mouflettes!)

1 Response to “Chroniques new-yorkaises : le dating”


  1. Celine

    ha ha ha genial! Mon premier rire de la journee!



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