Archive for the 'Sont cool !' Category

Le Far-West

Après plus de 3 mois de silence, je reprends la plume. Il faut dire que ce début 2013 fut riche en évènements. Au menu des nouveautés :
– une belle carte verte pour Gaël grâce à ses qualités de « Alien with extraordinary abilities » (rien moins que cela, les américains n’ont pas peur des mots !) ;  ET par ricochet pour Lisa et moi, ce qui fait de nous désormais des « permanent residents ». Fini le stress du renouvellement des visas, finies les longues queues pour passer l’immigration  en arrivant aux Etats-Unis, à nous l’Amérique !
– Un nouveau boulot pour Gaël qui a lâché la recherche universitaire pour les beaux yeux de la recherche technologique dans une boîte de software/finance.

Pour nous remettre des émotions de ce début d’année bien chargé, nous avons pris 10 jours de vacances en Arizona avec Brigitte et Jean-Marie, l’oncle et la tante de St Raphaël qui avaient traversé l’Atlantique pour nous rendre visite. L’Arizona, cela faisait 5 ans que je fantasmais dessus : la conquête de l’ouest, les cactus, les cowboys. Et bien nous n’avons pas été déçus.

Nous avons attaqué le voyage par le Grand Canyon. Comme c’est les Etats-Unis, il nous a fallu quasiment 20h pour rallier le Grand Canyon. 6h d’avion (presqu’aussi loin que la France) pour atterrir à Phoenix, capitale de l’Arizona, en plein milieu de la nuit. Puis récupération de la voiture (évidemment le mini van réservé 3 mois auparavant n’était PAS disponible, d’où l’intérêt de réserver n’est-ce pas ??!). Puis atterrissage dans un motel miteux à côté de l’aéroport. Quand je dis miteux, c’est un faible mot, c’était franchement dégueulasse : draps crasseux, serviettes douteuses, quelques poils (pubiens ?) qui se baladaient à droite à gauche. Quand j’ai commencé à râler auprès du concierge, celui-ci m’a répondu : « it’s a question of culture » (comme si  les gens en Arizona ne savaient pas ce qu’était une machine à laver) puis a fini par un « Calm Down, Madam, and God Bless you », qui m’a rendue encore plus hystérique. Surtout quand j’ai découvert quelques heures plus tard que Lisa s’était chopée des poux manifestement dans cet hôtel.

Ca commence bien les vacances ! Après cette nuit terrible, notre petite troupe n’avait pas fière allure quand on est reparti en voiture pour 3h30 de route. Mais dés qu’on a vu le Grand Canyon, tout a été oublié. Les images parlent mieux que les mots à ce stade, et même les images paraissent faibles par rapport à ce qu’on voit. On a passé la nuit sur place, on s’est baladé au bord du canyon puis on a fait une incursion dans le canyon lui-même, très impressionnant, vertigineux. Ensuite départ pour Tucson, dans le Sud de l’Arizona, à 2h de la frontière mexicaine. Nous avions fait un échange de maisons entre Tucson et NY.

A nouveau 6h de route, avec des paysages sublimes autour du Canyon, désertiques, montagneux, desséchés. Pour la première fois depuis 5 ans, j’ai conduit, sous les encouragements de mes filles qui n’en revenaient pas (elles pensaient que les mamans, ça ne conduisait jamais). J’ai fait faire quelques attaques cardiaques à Gaël,mon copilote de choc qui enfoncait frénétiquement son pied dans la moquette du côté passager, mais enfin l’un dans l’autre, j’ai conduit sur les routes de l’Ouest et ça c’était kiffant. Arrivée à Tucson au milieu de la nuit, la maison est charmante, entourée de cactus et on y est pour une semaine, les vraies vacances commencent.

Au menu de ce séjour dans l’Ouest :
– Le désert de Sonoran, avec ses cactus qui se dressent vers le ciel, ses vols de faucon, son aspect désertique. Le soleil cogne dur et l’air est sec sec sec, on ne transpire pas une goutte, c’est trop bizarre.
– Les anciens studios de tournage de Tucson où ont été tournés plein de westerns, dont Rio Bravo et plus récemment Wild Wild West avec Will Smith. Les studios sont magnifiques, on s’y croit complètement, entre les saloons et les danseuses, les combats aux pistolets, les reconstitutions de scènes mythiques de films et de cascades hollywoodiennes, les exploits au lasso, les vieilles locomotives. Les filles sont aux anges, et nous les grands aussi. On en redemande.
– La ville de Tucson sans aucun intérêt : on erre pendant 1h avant d’échouer dans un petit bar sympathique pour siroter une bonne margarita.
– Les Canyons des alentours avec baignades dans les petites rivières.
– On profite également à fond de la piscine et du jacuzzi du lotissement, en extérieur et avec vue sur les palmiers et les cactus. Lisa met la tête sous l’eau (un peu) mais déteste toujours autant ça, Maya par contre est comme un poisson dans l’eau et déteste qu’on la tienne.
– Soirées barbecue bien arrosées : on fait une orgie de bœuf grillé, et de Merlot cailfornien, c’est bon les vacances.
– Brigitte voulait manifestement parfaire sa connaissance du système américain, donc elle tombe malade, se retrouve avec une sinusite carabinée et finit donc chez le docteur qui la déleste de quelques bonnes dizaines de dollars en échange de médicaments salvateurs !
– On fête aussi les 3 ans de Maya, qui est fière comme pas possible. « C’est my birthday » répète-t-elle en boucle. Que le temps passe vite ! C’est maintenant une vraie petite fille qui adoooooore faire tourner ses robes (comme sa sœur) et ensuite saluer majestueusement l’assistance.

Les vacances se finissent, on rentre à NY et on profite encore quelques jours de Brigitte et Jean-Marie. On essaie de leur faire aimer la Grosse Pomme, ce n’est pas toujours facile,  mais la soirée club de jazz les laisse conquis.

Les filles reprennent le chemin de l’école, Lisa raconte à ses copines médusées qu’elle a fait la chasse aux œufs de pâques dans le Grand Canyon (bon c’est pas tout à fait ça, mais pour la légende, c’est vrai que c’est sympa). Voilà le récit de nos vacances !

Et un lien vers de nouvelles photos :

Et pour les courageux, la version longue de l’album photo :

Une après-midi à Battery Park City

Après des trombes d’eau ces derniers jours, nous profitons enfin de cette journée de répit: un beau soleil et 25°, bref l’idéal.

Nous partons en direction de “downtown”, le sud de  Manhattan.

La ballade sur le bord de la Hudson River est très chouette, la vue sur la statue de la liberté et sur le New Jersey magnifique.

Lisa trotte, s’étonne de voir autant d’eau, s’enthousiasme pour chaque bateau (“Regarde maman, c’est bateau” dit-elle en boucle), hume les fleurs et dit “ça sent bon”, fait une caresse à chaque chien et à chaque chat rencontrés, dit “au revoir ballon” à son ballon bourré d’hélium qu’elle a malencontreusement lâché….

Moi je profite du soleil et de la vue pendant que Gael fait des équilibres tous les 5mètres, sous le regard ébahi des autres promeneurs et un rien blasé de Lisa et moi!

 

Le Parrain

Le Parrain et la “Parraine” de Lisa – Adrien et Camille – sont venus faire un tour du côté de NY, pour le plus grand bonheur de leur filleule (globalement, plus il y a de monde à la maison, plus lisa est contente).

Au programme des réjouissances: grandes balades dans Central Park (on ne s’en lasse pas), dégustation du meilleur burger de NY, les classiques (la statue de la liberté, le MOMA, Wall Street, Ground Zero, les quartiers de Soho et du West Willage, Chinatown et Lilttle Italy), l’incontournable comédie musicale de Broadway (Mamma Mia, absolument génial), les petits restaus d’ici et d’ailleurs (avec un petit tour du côté de l’Ethiopie),…

…et surtout, les soirées entre potes à la maison, les parties de War craft entre Gael et Adrien (un jeu auquel ni camille ni moi ne comprenons quelque chose mais qui chaque fois les met en transe. Et non, on ne dira pas qui a gagné*), les réveils à 6h30 pour tout le monde (et oui, fini les grasses mat’ avec un bébé, plus que quelques mois pour eux avant qu’ils ne soient également confrontés à ce défi quotidien :-))

Bref, une semaine plus que sympathique dont témoignent les quelques photos ci-dessous.

* en fait, c’est Adrien qui a gagné, mais Gael prétend maintenant que c’est parce qu’il avait un oeil fermé pour s’ajouter un handicap. Décidément, je ne comprends vraiment rien à ce jeu.

Coney Island

Dimanche 4 janvier 2009. Il fait un froid glacial mais un soleil magnifique.

Petite virée à Coney Island, péninsule située à l’extrême sud de Brooklyn.

Coney Island: son côté bout du monde, complètement désert et abandonné à cette époque de l’année, ses concours du plus gros mangeur de hot-dogs, sa plage de sable fin et ses faux palmiers, , son parc d’attractions à la fois vétuste et magique, vieux de plus d’un siècle et qui a connu le sommet de sa popularité dans les années 1920, ses chiens de combat qui semblent hanter les lieux et qui vous regardent d’un oeil méchant… Une atmosphère très singulière et surréaliste se dégage de ces lieux qui forment un contraste étonnant avec la folie de Manhattan, à quelques kilomètres de là.

On se balade sur la plage et peu à peu on arrive sur Brighton Beach, plus connu sous le nom de Little Odessa: toute la communauté russe de NY semble s’être installée ici, les panneaux sont écrits en russe, les restos sont russes, et on n’entend parler que russe. On se retrouve à bruncher dans un petit resto russe: musique disco russe à fond, grandes tablées de familles russes qui se sont mises sur leur 31 (paillettes à gogo) et ont bien sûr amené la vodka, grands gaillards russes baraqués et taciturnes et à qui on a du mal à décrocher un sourire, bref la totale.

En sortant, on découvre une tripotée de dames et messieux russes, tous portant des manteaux de fourrure énormes et des toques non moins énormes, assis sur des bancs en rangs d’oignons et qui regardent la vie passer, tranquillement…. Une vieille dame qui, de dos, ressemble littéralement à un ours, essaie de me refourguer des produits dior en russe. Une autre semble lire le journal avec son caniche, assis à côté d’elle, bien au chaud dans une petite fourrure pour chien!

C’est pour le moins dépaysant!
Il n’y a pas que Sara Palin qui voit la Russie depuis chez elle….

Park et Zoo

On a pris un peu de retard dans les nouvelles, la vie new yorkaise est trépidante

– De Central Park, où nous passons notre vie parce que franchement, cet endroit c’est incroyable, on ne se lasse pas des grandes allées qui succèdent aux petits chemins perdus.

– Du Zoo du Bronx où nous sommes allés il y a 2 semaines. Un grand zoo qui ressemble à une forêt avec des reconstitutions de plaines, de savane, de jungle. Lisa et sa copine Lucrèce (une petite Française de 18 mois) se sont bien éclatées.

On est en plein été indien ici, les couleurs sont magnifiques : les feuilles sont passées du jaune, à l’orange puis au rouge et là elles commencent à tomber. Le temps est un peu fou : 0° en début de semaine et 20° aujourd’hui.

Lien vers l’album Picasa au cas où…

La terre promise des “sans-gluten”

Après quelques jours d’installation à NY, je pars en quête de produits sans gluten, sans trop y croire.

Et là, ô merveille, je découvre des sites entiers dédiés à NY et la grande communauté des sans gluten (SG pour les intimes). Je découvre même que certains restaurants new-yorkais semblent s’être spécialisés dans la cuisine sans gluten. Mouais. Je suis dubitative, j’attends de voir. Je note toutes les adresses et décide de m’y ruer l’après-midi même.

Première étape: le supermarché bio Whole Foods Market. J’erre quelque temps, et puis soudain, je tombe sur un rayon entier de pains surgelés sans gluten: pain au maïs, au riz, bagels, waffels, bref la totale.
Je deviens hystérique, remplis le cadis de produits SG, sous l’œil à la fois attendri et inquiet de Gaël. Puis je continue mon shopping, et découvre une pizza SG surgelée, toutes sortes de farines et des produits frais genre brioche. Je prends tout ce que je trouve, me retrouve avec une note super salée, puis fonce à la maison pour goûter le tout. Franchement je suis épatée, c’est trop bon. Depuis je boulotte du pain à tous les repas. 🙂

Deuxième étape: le restaurant. Franchement, là je n’y crois pas du tout, le résultat est souvent très décevant. Mais l’idée même que certains restos soient entièrement dédiés à la communauté SG, je trouve ça trop cool. Après une première tentative avortée (j’ai fait traverser la ville à pieds à Gaël affamé pour avoir mon repas SG, mais le resto était fermé….), nous décidons de tenter un petit resto italien dans le West Village. Et là, bonheur, je découvre un temple du Sans gluten: paninis SG, pizzas SG, pâtes SG, muffins SG, cookies SG.
Je deviens encore plus hystérique qu’au supermarché ! ! ! J’ai envie de tout avaler. Gaël me régule un peu. Je me décide pour un panini car je n’en ai jamais mangé de ma vie. Vous vous rendez compte, mon premier panini à 28 ans… Et bien, cela valait la peine d’attendre, ce fut savoureux… Et après j’ai attaqué le muffin, idem. Reste plus qu’à y retourner pour goûter tout le reste.

Voilà, donc TRES TRES GROS POINT POSITIF pour NYC: c’est devenu, pour moi, la Terre promise des Sans Gluten.



1 visitors online now
1 guests, 0 members
Max visitors today: 16 at 04:13 am UTC
This month: 16 at 07-03-2025 04:13 am UTC
This year: 18 at 06-16-2025 11:17 am UTC
All time: 18 at 06-16-2025 11:17 am UTC